Période d’essai

Définition

La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences d’un salarié. Elle permet également au salarié de vérifier que les fonctions qu’il occupe lui conviennent. Souvent mise en place, même lors de la signature d’un contrat d’intérimaire, elle n’est pourtant pas obligatoire. Par ailleurs, sa durée varie selon le type de contrat de travail proposé à sa suite. Tout au long de l’essai, le salarié touche le même salaire que celui fixé par le contrat de travail.

Est-on contraint d’aller au bout de la période d’essai ?

L’employeur comme le salarié peuvent mettre un terme au contrat de travail pendant la période d’essai. Dans un cas comme dans l’autre, la durée du préavis dépend de la durée de présence du salarié dans l’entreprise.

  • L’employeur. Hormis trois exceptions, aucune procédure particulière n’est imposée à l’employeur qui souhaite rompre le contrat de travail durant la période d’essai. Néanmoins, pour éviter tout litige, il doit prévenir le salarié par écrit. Il peut opter pour une lettre envoyée en recommandé avec avis de réception ou un mail avec demande d’accusé de réception. Toutefois, trois cas de figure imposent à l’employeur de suivre une procédure particulière. En cas de rupture de la période d’essai prévue par la convention collective ; après une faute commise par le salarié ; lors d’une rupture du contrat d’un salarié protégé. Lorsque cette dernière situation se présente, l’autorisation de l’inspection du travail est obligatoire.
  • Le salarié. L’employé peut rompre librement le contrat de travail durant la période d’essai. Il doit cependant avertir son employeur dans un délai dit de prévenance dont la durée varie de 24 h à 48 h.

Que se passe-t-il à la fin de la période d’essai ?

En l’absence de rupture anticipée du contrat de travail durant la période d’essai, la relation de travail se poursuit automatiquement. Nul n’est besoin de signer un nouveau contrat.